1ère S - Travaux Personnels Encadrés
Lycée Saint Joseph du Loquidy
I. 1. Les principaux composants de l'oeil
I. 1. 1. La cornée
La cornée est la partie antérieure transparente du globe oculaire, elle couvre environ un cinquième de la surface de l'œil. Elle est transparente afin de laisser passer la lumière. Elle mesure en moyenne, chez l'adulte, 11 mm de diamètre quant à son épaisseur, elle diminue de la périphérie de l’œil vers le centre. Elle est directement au contact de l'extérieur, c'est donc l'élément qui a la plus grande sensibilité tactile du corps humain et elle est donc extrêmement fragile bien qu’elle ait une structure régulière et composée de cinq couches.
I. 1. 2. L'iris
L'iris agit comme un diaphragme : elle détermine La quantité de lumière qui entre dans l’œil. Il contient des fibres musculaires, lisses, radiales (en rayon de roue) et circulaires. Il est percé en son centre par la pupille. L’iris présente 2 muscles lisses à innervation différente : des muscles radicaux (innervation sympathique) et des muscles circulaires (innervation parasympathique).
I. 1. 3. Le cristallin
L'œil comporte deux lentilles convergentes naturelles : la cornée présentée ci-dessus, et le cristallin, lentille biconvexe située derrière l'iris et reliée aux enveloppes de l'œil par le corps ciliaire. La particularité du cristallin en tant que lentille est de pouvoir modifier son angle de courbure, sous l'action des muscles du corps ciliaire, et donc sa vergence. Une image nette peut donc se former sur la rétine même si l'objet est proche de l'œil. C'est le phénomène d'accommodation.
I. 1. 4. La rétine
C’est la membrane interne du globe oculaire, organe de réception des sensations visuelles (grâce à ses cellules qui sont des photorécepteurs). Elle est transparente, incolore, et comprend 10 couches que les rayons lumineux traversent pour atteindre les photorécepteurs. Elle présente deux zones particulières :
- la papille : elle se situe à la partie postérieure de l’œil et correspond à une zone d’interruption de la rétine. C’est de là que part le nerf optique ;
- La macula : c’est une petite zone centrale de la rétine, présentant une dépression centrale : la fovéa, au niveau de laquelle la vision est épicritique. Cette zone n’est composée que de cônes.
I. 1. 5. Le nerf optique
Il correspond au nerf prenant naissance au niveau de la rétine. A cet endroit se réunissent les fibres optiques, provenant des cellules nerveuses de la rétine, la papille.
I. 1. 6. L'Humeur vitrée et aqueuse
L’humeur aqueuse est un liquide biologique transparent composé essentiellement d’eau et continuellement filtré et renouvelé. L’humeur vitrée, avec le corps vitré, maintient la pression intra-oculaire et la forme du globe oculaire. Elle permet d'apporter les nutriments nécessaires aux cellules fibreuses du cristallin.
I. 1. 7. Les muscles cilliaires
Ce sont les muscles de l’accommodation. Au repos (vision de loin) les muscles ciliaires ne travaillent pas, les ligaments suspenseurs sont tendus et le cristallin est aplati. Lors de l’accommodation, les muscles ciliaires se contractent : les ligaments suspenseurs se détendent et le cristallin devient bombé et donc sa puissance dioptrique augmente (cas de la vision rapprochée).
I. 1. 8. Les cônes et batônnets
Les cônes et les batônnets sont les photorécepteurs de l'oeil présents dans une couche précise de la rétine. C'est eux qui traitent l'information lumineuse. Hormis leur forme par laquelle ils se distinguent, leur structure est identique. Leur segment interne contient le noyau et les organites indispensables au fonctionnement de toute cellule. Au pied de ce segment se trouve plusieurs synapses, certaines permettant de communiquer entre récepteurs, d'autres servant à la transmission du message nerveux à l'aide d'un neuromédiateur. Ce dernier aidera, par son expulsion du bouton synaptique, à déclancher l'influx nerveux. L'autre partie du photorécepteur est son segment externe. Il est formé de l'empilement de plusieurs centaines de lamelles. C'est à ce niveau que se produit l'interaction avec la lumière des molécules impliquées (iodopsines pour les cônes, rhodopsine pour les batônnets).